DABABY, une torche humaine.

Le hip-hop est enthousiasmé par DaBaby. Le rappeur, né à Charlotte, est devenu un des sujets les plus récurrents en 2019. Son nom est omniprésent.

Ce n'est donc pas si surprenant que ça de voir DABABY, né Jonathan Kirk, lancer un deuxième projet en 2019. Seulement six mois séparent "Kirk" de "Baby on Baby" , son premier album très bien accueilli par le public et la critique. Avec autant d'yeux et d’oreilles sur la recrue de 27 ans du rap, ne pas publier un nouveau corpus tant que le fer est brûlant serait un faux pas.

La question qui se pose est la suivante: comment DaBaby maintiendra-t-il le feu?

VERDICT :

Une grosse demie heure plus tard...

Déjà, une première chose, DABABY livre un album de titres assez semblables mais terriblement bien produits. Ce que je ne trouvais pas sur son précédent (réussi) opus.
Le feu, il l'avait et sur "KIRK", il devient carrément une torche humaine.

DaBaby sait qui il est et le sens de soi est évident tout au long de "KIRK" . Il frappe avec la confiance d'un rappeur Platinum, le charisme d'un homme à femmes et la dureté d'un soldat. Toutes ces différentes facettes de son personnage public ont une voix forte dans son deuxième album 2019, soigneusement mélangé à des caractéristiques de sa vie plus personnelles.

Le célèbre flow de DaBaby trouve quelques nouveautés («BOP») sur KIRK , mais son débit verbal n’a pas sensiblement changé. Certaines performances («XXL») sont plus fortes que d’autres («VIBEZ»), mais sa démarche de lutte symbolique ne s’éteint jamais.

Bien que DaBaby soit la vedette de son propre spectacle, la production stellaire aide KIRK à conserver un son frais. C'est un album rapide, évoluant aussi rapidement que son flux, mais il y a beaucoup de matière sur laquelle revenir. KIRK n’est pas l’album qui fait de DaBaby une légende ou l’aide à monter dans les rangs des meilleurs rappeurs encore en vie, mais c’est vraiment le début d’une carrière assez divertissante.

7,5/10