
Lorsque la musique de consommation courante est faite par un fan (un disciple ?) d'Orbison ou de Presley, doué en plus d'une voix d'or et d'un physique très photogénique... et lorsque cette musique envahit tout un pan de notre univers (film de Lynch ou spot publicitaire pour les produits laitiers), nous faut-il bouder notre plaisir ? Ici, la souffrance amoureuse n'est souvent qu'un jeu, mais il s'agit déjà d'un jeu méchant. Derrière la pose, derrière l'image léchée, il y a un Cœur aussi grand que le Monde…
[Critique écrite en 1989]