Giosun
7.1
Giosun

Album de Sensiva (2005)

Les lumières de la ville éclairent de leur pâleur, le bitume sous mes pieds, la pluie inonde mon manteau et mon pantalon, et la sueur de mon corps, elle trempe le reste qui semblait protégé de la pluie. Je prends une petite ruelle à ma gauche en espère que les murs me protègent un peu de la pluie battant, un chemin de ténèbres s'offre devant moi, pas très grand, mais juste assez pour mon corps, mes mains dans les poches, je longe le mur et l’intensité de l'averse est amoindrie. Sans être claustrophobe, les endroits exigus me sont parfois difficiles à surmonter psychologiquement. Je me libère enfin de cette ruelle sombre, bien qu'elle mais protéger de la pluie, ne serais qu'un moment, je préfère encore avoir le corps trempe jusqu'au os, plutôt que de rater mon rendez-vous, j'entends enfin les musiquer un peu plus loin, la ville montre un tous autre visage, la nuit, plus bestial, plus simple aussi, même si parfois, j'aurais préféré ne pas connaitre cette envergue nocturne. au loin les sirènes de la police retentissent telle les alarmes d'une ville qui suffoque sous sa folie animale. La couleur change enfin, les lumières des néons Mutli colorent du "Bez Dna" colore un peu plus la vile aux prédominances noires et blanche.

L'ambiance est lourde, charge en électricité et en désir charnel, les lumières tamisées, mélange de rose et de bleu, donnent au corps des danseuses une grasse féline et font bouger leur corps avec sensualité. Les hommes face à leur beauté ressemblent à de gros porcs, j'ai en horreur ce monde, même si le choix n'est plus les miens et que je n'ai plus vraiment le contrôle de ma vie, le dégoût face à cette scène, bien qu'elle me soit familière maintenant, n'en reste pas moins. Un acte de simple débauche. Mes pas me guident instinctivement vers le bureau du grand patron "Little Big Johnny", le genre de type que tu veux même ne pas avoir pour voisin, alors en tant que patron... Je rentre dans les vestiaires et mon manteau délimite mon chemin de l'entrée à mon objectif, les odeurs de parfum et de sueur frôlent mes narines, l'harmonie des deux me donnent des hauts de cœur. J'arrive enfin, devant cette lourde porte qui résisterait à un tir de lance-roquettes, quelle idée de mettre une porte aussi massive, personne n'est assez con pour tirer au lance-roquette. Je toque et les yeux du garde du corps me fixent à travers le judas.

Un bureau énorme en bois et en métal me fais face, derrière se trouve celui que je dois rencontre "LBJ", un homme dont à la corpulence n'a d'égale que sa porte. Sont gardes du corps à ma droite, me fixent toujours de façon bizarre, je crois que je lui est tapé dans l’œil. Nikki et Kinni, les deux jumelles et les pupilles de Johnny, aussi redoutable que le baiser d'une veuve noir, à cette simple idée, mon corps est traversé de la tête aux pieds par un frisson. De sa grasse voit "LBJ" me dit:
-"bien alors t'attrape froid maintenant .
-"Non, bien sur que non"

Comme d'habitude le boss me refile la lettre avec photos et identité de la victime potentielle, cette fois-ci c'est une jeune femme d'une vingtaine d'années, il me dit qu'il y a une condition en plus, celle-ci je dois lui ramener, j'essaye vainement de protester, en lui expliquant que ce n'est pas des tous le travaille que je fais généralement, Et comme à son habitude, a chaque personne qui ne suis pas ces règles, l'ordre est instinctivement donné de me foutre à la porte. Et me revoilà dehors dans le froid, et dire que mes muscles commencer à peine a se détendre, que la morsure du froid vient attaque sans autre forme de procès, ne voulant pas mourir de froid.

La morsure du froid attaque mon corps encore humide, le désir de rendre ce fais fort, mais j'ai encore un travaillé qui m'attend, ma destination, le quartier rouge. L'endroit le plus dangereux et la moins bien famée de cette ville, l'endroit regroupe la plupart des vermines et des déchets de cette société, les putes et les dealers en ont fait leurs terrains de jeu, mais pourquoi faut-il que je subisse tous ceux-ci. l'immeuble enfin me fais face, si l'immeuble n’était pas entre deux autres, la structure aurait cédé depuis longtemps, l’intérieur est encore plus délabré. Une odeur de mort règne dans ce temple de sordidité, les escaliers crient à chacun de mes pas. Chambre 401, je sonne...

Aucune réponse et j'entends au bout du couloir les hurlements d'une femme, donnent à l'ambiance déjà glauque des reflets de l'enfer, je toque à la porte au cas où elle ne m'aurait entendu, le voisin sort de son appartement, pour voir qui gêne sa quiétude, ces bras ont innombrable petit trou au niveau de l’intérieur du coude, a moiti effrayé et défoncé, il rentre vite voyant ma carrure pourtant pas bien grosse, mais pour lui je dois ressembler à une armoire. Comprenant que ce ne serais pour ce soir, je commencer à redescendre les escaliers, les habituels bruits dans l'immeuble forment tous ensemble une nuisance sonore. Mon corps me signale la fatigue et le stress accumuler, à nouveau les marches grincent, avec une sorte d’éco, je penche rapidement la tête et aperçois vaguement du mouvement. Je continue la descente, et croise avec chance, la personne que je recherche. Je dois réfléchir vite, sans paraître brusque, mais pour qu'elles me fassent "confiance". Je l'interpelle, et je lui signale un homme louche au quatrième étage, comme je l'avais prévue, elle doit avoir un ancien copain encore amoureux. Elle me remercie, je lui demande si elle a besoin d'aide. Elle refuse gentiment et redescend les escaliers devant moi.

Son parfum est comme un guide qui l'odeur de la fraise, je lui laisse prendre de l'avance pour la suivre sans me faire repéré, a ma grande surprise, elle rentre dans un petit bar, ou l'ambiance est en totale opposition au monde extérieure. La pièce a quelque chose de rassurant, de familier, les couleurs chaud sur les murs et la bière embaume l'esprit. Elle est assise prés du bar, je commende un verre en essayent de né par la regarder et je me dirige vers la fenêtre qui donne sur la rue. Les gens passent baignent dans une lumière d’hôpital, qui leur donne ce teint cadavérique, à faire pâlir les morts. Pourtant mon cœur ne pas en proie à une quelconque pitié, mais pour une fois, de l'amour, ce sentiment que nous sommes malgré tout semblables, je sens à nouveau l'odeur de la fraise qui me fais revenir à l’intérêt de ma présence ici

Je croise son regarde et a ma grande surprise, elle se dirige vers moi, et avant que je ne puisse amorcer le moindre mouvement, elle était déjà assis à ma table. L'ambiance cette fois-ci était beaucoup plus gênante, son regard perce me dévisager avec une certaine note de dégoût. Elle a très bien compris que je la suivais, et me demande pour qui je travaille, je lui explique que mon patron est "LBJ", la terreur lui glace le visage, elle demande en quoi consiste le travaille, je lui mens que c'est un simple repérage, il est à la recherche de nouvelles danseuses. Elle m'explique que Johnny était son ancien copain et qu'ils ne pas supporter leur séparation, ce que je peux comprendre en la voyant de mes yeux, la photo que l'ont m'avais donné à ne laisser rien prévoir de sa beauté. Mon cœur chaviré quelque peut, cependant ma mission doit être remplie, je ne peux rester sans moyens de subvenir et si je manque cette paye mon frigo risqué de mal le prendre. Je dois trouver une solution, l'idée de lui proposer de la raccompagner me semble débile, et le temps presse.

Elles se lève et se dirigent vers la sortie, et m'attend, incompréhension et a son paroxysme, mon cerveau a perdu l'habitude de côtoyer les êtres humains vivants, leur réaction, et parfois pour moi un mystère. Je me lève et sort avec elle, l'instant me paraît d'une douceur extraordinaire, j'oublie tous à ces cotes comme si je la connais début longtemps, mon cœur bat, mais comme si je l’entende pour la première fois. Le stress que me procure habituellement la ville, me semble être un sentiment bien moindre face à celui que je ressens actuellement, sa voix a la douceur de la caresse de l'eau, et ces yeux en sont le reflet. Mes mots se font vague, le silence ma trop longtemps habité pour arriver à ne pas avoir l'air stupide, je rougis je le sens, et la voie se accentue encore plus la gêne. Elles me rassurent telle une âme bienveillante parmi la multitude d'inconnue, et le voyage ce fini telle une mélancolie qui vous revient comme une vielle amie, nos chemins se séparent bien malgré mon désir ardent de n’être plus qu'avec elle.

La décision et prisent, tuer "LBJ" était ça seule solution pour être avec elle, trouver une solution rapide et efficace, passer par la maison pour prendre le silencieux. on rentre et avant d’être fouiller une balle dans la tête du garde du corps, deux dans le corps de ce gros porc mal famé, une pour chacune de ces pétasses. Non d'abord le garde ensuite les deux prêtresses de la mort est seulement l'immonde cochon qui leur sert de maître. la route me semble longue et la nuit passe, je reviens à nouveau devant et pour la dernière fois ce bâtiment qui a enchaîné ma vie à cet enfer, l'adrénaline ce fais de plus en plus forte, je rentre naturellement, et je la porte aussi lourde et l’équivalent de la connerie de "LBJ", je revoie pour la dernière fois les yeux noirs de ce crétin de garde, il m'ouvre et mon sang se glace, elle est la à coter de ce tas de graisse, à l'embrasser goulûment telle des animaux dont la succion et devenue le moyen de communication, la nausée me guette, mais j'ai à peine le temps de me ressaisir que mon arme a déjà tiré dans la tête de l’être qui me répugne le plus au monde, ma mort fut brève et sans intérêt.

Voilà pourquoi je suis mort
Le Nomade

Écrit par

Critique lue 304 fois

1

Du même critique

The English Riviera
Olostarhandir
8

Si j'avais été sur une plage en fin d'apres-midi...

J'aurais très certainement mis cet album dans le salon, la baie vitrée serait ouverte et les courants d'air apporterais les odeurs de la mer et du sable. J'ouvrirais la fenêtre, je sortirais sur la...

le 11 févr. 2015

9 j'aime

1

Opéra Puccino
Olostarhandir
8

Le gangster au coeur tendre

Arrivée dans le monde du rap tard, je n'ai que peut de connaissance, la plus connue me dissent vaguement quelque chose a l'oreille pour certaine même un peu culte "Je danse la Mia" et "Petit frère"...

le 25 sept. 2014

6 j'aime

Melancholia
Olostarhandir
7

Le jour où on arrête de filmer la fin de l'Humanité, peut-être, pourra-t-on voir qu'elle existe enco

[Pourquoi avons-nous cette obsession de notre Fin ?] Je reste dubitatif par rapport à ce film, je ne dis pas que l'Humanité n'a pas de tort, loin de là, je suis même le premier à m'en plaindre et à...

le 9 févr. 2017

6 j'aime