Un pas en avant musicalement, avec l'inclusion de sensations plus "modernes", voire à la mode (l'incontournable trip-hop), dans le blues décharné et primitif des 22 Pistepirkko. Mais aussi, et c'est très beau, un pas en retrait, comme à la faveur d'un repli vers l'obscurité et la pudeur. Cette musique, toujours touchante parce que bringueballante, se murmure et se soupire désormais. Tendons l'oreille et aiguisons notre sensibilité.
[Critique écrite en 1998]
Créée
le 27 mai 2014
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